Région
de
HIROSHIMA
Une région de SAKÉ.
On y brasse du saké depuis le moyen-âge, mais c’est à partir de la fin du 19ème siècle que la production a véritablement pris son essor à la suite de plusieurs innovations majeures. Le brasseur Senzaburo Miura développa dans les années 1880 une technique particulière permettant de produire un saké de grande qualité à partir de l’eau particulièrement douce de la région, peu propice à la fermentation alcoolique.
Un investissement centenaire.
Les innovations qu’il mit au point, notamment en matière de culture du kôji (riz colonisé par un champignon microscopique) et de température de brassage permirent par la suite l’amélioration générale de la qualité des sakés japonais.
Un goût incomparable.
De nos jours, les 51 brasseries de Hiroshima ont à cœur de perpétuer cet héritage. D’une manière générale, l’eau très douce de la région confère à leurs sakés une douceur en bouche, ainsi que beaucoup d’umami. La gamme très large de sakés produits à Hiroshima permet d’accompagner le repas de l’apéritif jusqu’au digestif.
Label qualité.
C’est à Hiroshima également que l’industriel Riichi Satake développa dans les années 1930 la première polisseuse à riz verticale, grâce à laquelle l’on pouvait dorénavant polir le riz à des taux jusque là inconnus. Cette véritable révolution dans le monde des brasseurs fut à l’origine de sakés aux saveurs et arômes complètement inédits. C’est d’ailleurs la maison Kamotsuru, premier client de la société Satake, qui parvint à créer le tout premier saké daiginjô de l’histoire, dont le riz est poli à plus de 50%.